devant toi le forcer lui-même à convenir de l’indignité qu’il te proposait. (Elle appelle Lubin.) Lubin, cherche Dorante, et dis-lui que je l’attends ici avec ma nièce.
Voute nièce ! Est-ce que vous êtes itou la tante de voute fille ? (Il sort.)
Va, ne t’embarrasse point. Mais j’aperçois Lisette ; c’est un inconvénient ; renvoie-la comme tu pourras, avant que Dorante arrive. Elle ne me reconnaîtra pas sous cet habit, et je me cache avec ma coiffe.
Scène IX
Apparemment que Dorante attend plus loin. (À Madame Argante.) Que je ne vous sois point suspecte, madame ; je suis du secret, et vous allez tirer ma maîtresse d’une dépendance bien dure et bien gênante ; sa mère aurait infailliblement forcé son inclination. (À Angélique.) Pour vous, madame, ne vous faites pas un monstre de votre fuite. Que peut-on vous reprocher, dès que vous fuyez avec Madame ?
Retirez-vous.
Oh !
C’était le plus court pour nous en défaire.