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Lubin.
Morgué ! oui ; c’est leur capitaine ; alle a le gouvarnement des rencontres ; c’est un trésor pour des amoureux que c’te fille-là.
Madame Argante.
Voici, ce me semble, ma fille, qui feint de se promener et qui vient à nous. Retire-toi, Lubin ; continue d’observer et de m’instruire avec fidélité ; je te récompenserai.
Lubin.
Oh ! que oui, madame, ce sera au logis ; il n’y a pas loin. (Il sort.)
Scène VIII
MADAME ARGANTE, ANGÉLIQUE.
Madame Argante.
Je vous demandais à Lubin, ma fille.
Angélique.
Avez-vous à me parler, madame ?
Madame Argante.
Oui ; vous connaissez Ergaste, Angélique ; vous l’avez vu souvent à Paris : il vous demande en mariage.
Angélique.
Lui, ma mère ; Ergaste, cet homme si sombre, si sérieux ? Il n’est pas fait pour être un mari, ce me semble.
Madame Argante.
Il n’y a rien à redire à sa figure.