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Marton.
Oui, le mien. Eh ! pourquoi non, s’il vous plaît ? il ne faut pas tant se récrier.
Madame Argante.
Je suis assez comme monsieur le comte ; la chose me paraît singulière.
Marton.
Ma foi, madame, sans vanité, on en peint tous les jours, et de plus huppées, qui ne me valent pas.
Araminte.
Et qui est-ce qui a fait cette dépense-là pour vous ?
Marton.
Un très aimable homme qui m’aime, qui a de la délicatesse et des sentiments, et qui me recherche ; et puisqu’il faut vous le nommer, c’est Dorante.
Araminte.
Mon intendant ?
Marton.
Lui-même.
Madame Argante.
Le fat, avec ses sentiments !
Araminte, brusquement.
Eh ! vous nous trompez. Depuis qu’il est ici, a-t-il eu le temps de vous faire peindre ?
Marton.
Mais ce n’est pas d’aujourd’hui qu’il me connaît.
Araminte, vivement.
Donnez donc.