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Dorante.
Vous importunez mademoiselle, monsieur.
Marton, riant.
Je n’ai pourtant pas l’air si indocile.
Monsieur Remy, joyeux.
Ah ! je suis content : vous voilà d’accord. Oh çà, mes enfants (il leur prend les mains à tous deux), je vous fiance, en attendant mieux. Je ne saurais rester ; je reviendrai tantôt. Je vous laisse le soin de présenter votre futur à madame. Adieu, ma nièce.
(Il sort.)
Marton, riant.
Adieu donc, mon oncle.
Scène V
MARTON, DORANTE.
Marton.
En vérité, tout ceci a l’air d’un songe. Comme M. Remy expédie ! Votre amour me paraît bien prompt ; sera-t-il aussi durable ?
Dorante.
Autant l’un que l’autre, mademoiselle.
Marton.
Il s’est trop hâté de partir. J’entends madame qui vient, et comme, grâce aux arrangements de M. Remy, vos intérêts sont presque les miens,