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Arlequin.
Excusez, monsieur, et restez à votre fantaisie.
Scène II
DORANTE, DUBOIS, entrant avec un air de mystère.
Dorante.
Ah ! te voilà ?
Dubois.
Oui ; je vous guettais.
Dorante.
J’ai cru que je ne pourrais me débarrasser d’un domestique qui m’a introduit ici et qui voulait absolument me désennuyer en restant. Dis-moi, M. Remy n’est donc pas encore venu ?
Dubois.
Non ; mais voici l’heure à peu près qu’il vous a dit qu’il arriverait. (Il cherche et regarde.) N’y a-t-il là personne qui nous voie ensemble ? Il est essentiel que les domestiques ici ne sachent pas que je vous connaisse.
Dorante.
Je ne vois personne.
Dubois.
Vous n’avez rien dit de notre projet à M. Remy, votre parent ?
Dorante.
Pas le moindre mot. Il me présente de la meilleure foi du monde, en qualité d’intendant, à