Tenez donc, petit importun, puisqu’on ne saurait avoir la paix qu’en vous amusant.
Cher joujou de mon âme ! cela me réjouit comme du vin délicieux. Quel dommage de n’en avoir que roquille !
Allons, arrêtez-vous ; vous êtes trop avide.
Je ne demande qu’à me soutenir, en attendant que je vive.
Ne faut-il pas avoir de la raison ?
De la raison ! hélas, je l’ai perdue ; vos beaux yeux sont les filous qui me l’ont volée.
Mais est-il possible, que vous m’aimiez tant ? je ne saurais me le persuader.
Je ne me soucie pas de ce qui est possible, moi ; mais je vous aime comme un perdu, et vous verrez bien dans votre miroir que cela est juste.
Mon miroir ne servirait qu’à me rendre plus incrédule.
Ah ! mignonne, adorable ! votre humilité ne serait donc qu’une hypocrite !
Quelqu’un vient à nous ; c’est votre valet.