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le qui-vive ; allons traitez-vous plus commodément. Tu as nom Lisette ; et toi, mon garçon, comment t’appelles-tu ?

Dorante.

Bourguignon, monsieur, pour vous servir.

Silvia.

Eh bien, Bourguignon, soit !

Dorante.

Va donc pour Lisette ; je n’en serai pas moins votre serviteur.

Mario.

Votre serviteur ! ce n’est point encore là votre jargon ; c’est ton serviteur qu’il faut dire.

Monsieur Orgon.

Ah ! ah ! ah ! ah !

Silvia, bas à Mario.

Vous me jouez, mon frère.

Dorante.

À l’égard du tutoiement, j’attends les ordres de Lisette.

Silvia.

Voilà la glace rompue ! Fais comme tu voudras, Bourguignon, puisque cela divertit ces messieurs.

Dorante.

Je t’en remercie, Lisette, et je réponds sur-le-champ à l’honneur que tu me fais.

Monsieur Orgon.

Courage, mes enfants ; si vous commencez à vous aimer, vous voilà débarrassés des cérémonies.

Mario.

Oh ! doucement ; s’aimer, c’est une autre