le qui-vive ; allons traitez-vous plus commodément. Tu as nom Lisette ; et toi, mon garçon, comment t’appelles-tu ?
Bourguignon, monsieur, pour vous servir.
Eh bien, Bourguignon, soit !
Va donc pour Lisette ; je n’en serai pas moins votre serviteur.
Votre serviteur ! ce n’est point encore là votre jargon ; c’est ton serviteur qu’il faut dire.
Ah ! ah ! ah ! ah !
Vous me jouez, mon frère.
À l’égard du tutoiement, j’attends les ordres de Lisette.
Voilà la glace rompue ! Fais comme tu voudras, Bourguignon, puisque cela divertit ces messieurs.
Je t’en remercie, Lisette, et je réponds sur-le-champ à l’honneur que tu me fais.
Courage, mes enfants ; si vous commencez à vous aimer, vous voilà débarrassés des cérémonies.
Oh ! doucement ; s’aimer, c’est une autre