Finis, finis.
C’est que vous saurez, madame, que Lisette trouve ma personne assez agréable ; la sienne me revient assez, et ce serait un marché fait, si, par une bonté qui nous rendrait la vie, madame, qui est à marier, voulait bien prendre un peu d’amour pour mon maître qui a du mérite, et qui, dans cette occasion, se comporterait à l’avenant.
Ah ! ah ! écoutons ; voilà qui se rapporte assez à ce que vous m’avez dit.
On parle aussi de monsieur le comte, et les comtes sont d’honnêtes gens ; je les considère beaucoup ; mais si j’étais femme, je ne voudrais que des chevaliers pour mon mari : vive un cadet dans le ménage !
Sa vivacité me divertit : tu as raison, Lubin ; mais malheureusement, dit-on, ton maître ne se soucie point de moi.
Cela est vrai, il ne vous aime pas, et je lui en ai fait la réprimande avec Lisette ; mais si vous commenciez, cela le mettrait en train.
Eh bien, monsieur, qu’en dites-vous ? Sentez-vous là-dedans le personnage que je joue ? la sottise du chevalier me donne-t-elle un ridicule assez complet ?
Vous l’avez prévu avec sagacité.