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trop bonne chère. C’est pour vous divertir que je vous conte cela ; passez-le, si cela vous ennuie.

M. de Climal (c’était ainsi que s’appelait celui qui m’avait mis chez Mme Dutour) revint trois ou quatre jours après m’avoir laissée là. J’étais alors dans notre chambre avec Mlle Toinon, qui me montrait ses belles hardes, et qui sortit, par savoir-vivre, dès qu’il fut entré.

Eh bien, mademoiselle, comment vous trouvez-vous ici ? me dit-il. Mais, monsieur, répondis-je, j’espère que je m’y ferai. J’aurais, répondit-il, grande envie que vous fussiez contente, car je vous aime de tout mon cœur, vous m’avez plu tout d’un coup, et je vous en donnerai toutes les preuves que je pourrai. Pauvre enfant ! que j’aurai de plaisir à vous rendre service ! Mais je veux que vous ayez de l’amitié pour moi. Il faudrait que je fusse bien ingrate pour en manquer, lui répondis-je. Non, non, reprit-il, ce ne sera point par ingratitude que vous ne m’aimerez point ; c’est que vous n’aurez pas avec moi une certaine liberté que je veux que vous ayez. Je sais trop le respect que je vous dois, lui dis-je. Il n’est pas sûr que vous m’en deviez, dit-il, puisque nous ne savons