penchant vous prévenait pour un autre ; car peut-être aimez-vous ailleurs, et ce serait encore pis.
Non, vous dis-je ; je vous ressemble ; je n’ai jusqu’ici senti mon cœur que par l’amitié que j’ai eu pour vous, et si vous ne me retiriez pas la vôtre, je ne voudrais jamais d’autre sentiment que celui-là.
, d’un ton embarrassé.
Sur ce pied-là, ne vous exposez pas à revoir la Princesse ; car je suis toujours le même.
Vous m’aimez donc encore ?
Toujours, Madame, d’autant plus qu’il n’y a rien à craindre ; puisqu’il ne s’agit entre nous que d’amitié, qui est le seul penchant que je puisse inspirer, et le seul aussi, sans doute, dont vous soyez capable.
et
, en même temps.
Ah !
Seigneur, personne n’est plus digne que vous de la qualité d’ami : celle d’amant ne vous convient que trop ; mais ce n’est pas à moi à vous le dire.