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la pensée de ces deux parsonnes dont il a doutance par rapport à l’intention qu’alles avont, dont il est en peine d’avoir connaissance au juste, vous entendez bian ?

ARLEQUIN

Pas trop ; mais, mon ami, je parle donc à un renard ?

DIMAS

Chut ! n’appriandez rin de ce renard-là ; il n’y a tant seulement qu’à voir ce que vous voulez que je li dise. Preumièrement d’abord, faut pas li déclarer ce que c’est que ce monde-là, n’est-ce pas ?

ARLEQUIN

Garde-t’en bien, mon garçon.

DIMAS

Laissez-moi faire. Il n’a tenu qu’à moi d’en dégoiser, car je n’ignore de rin.

ARLEQUIN

Tu sais donc qui ils sont ?

DIMAS

Pargué, si je le savons ! je les connaissons de plante et de raçaine.

ARLEQUIN

Oh ! oh ! je croyais qu’il n’y avait que moi qui les connaissais.

DIMAS

Vous ! par la morgué ! peut-être que vous n’en savez rin.