Iphicrate Ce sont des esclaves de la Grèce révoltés contre leurs maîtres, et qui depuis cent ans sont venus s’établir dans une île, et je crois que c’est ici : tiens, voici sans doute quelques-unes de leurs cases ; et leur coutume, mon cher Arlequin, est de tuer tous les maîtres qu’ils rencontrent, ou de les jeter dans l’esclavage.
Arlequin
Eh ! chaque pays a sa coutume ; ils tuent les maîtres, à la bonne heure ; je l’ai entendu dire aussi, mais on dit qu’ils ne font rien aux esclaves comme moi.
Iphicrate
Cela est vrai.
Arlequin
Eh ! encore vit-on.
Iphicrate
Mais je suis en danger de perdre la liberté, et peut-être la vie : Arlequin, cela ne te suffit-il pas pour me plaindre ?
Arlequin, prenant sa bouteille pour boire.
Ah ! je vous plains de tout mon cœur, cela est juste.
Iphicrate
Suis-moi donc.
Arlequin siffle.
Hu, hu, hu.