Voilà le premier oncle du monde. Tenez, j’ai donné mon cœur, et quand cela est parti, le reste en coûte plus rien à déménager ; car je vous aime, il n’y a que moi qui puisse aimer comme cela ; et cela ira toujours en augmentant. Quel plaisir ! Goûtez-en un peu, mon adorable ; je suis le meilleur garçon du monde ; j’apprendrai à faire des sornettes, des vaudevilles, des couplets ; j’ai bon esprit, mais je n’aime pas à le gêner, il n’y a que mon cœur que je laisse aller. Il va à vous ; prenez-le, ma charmante, et en attendant, placez ce petit bracelet.
Peut-on s’expliquer de meilleure grâce ?
En vérité, je vous trouve bien pressant.
Là, dites-moi comment vous me trouvez.
Mais, je vous trouve bien.
Tant mieux, je m’en doutais un peu ; m’aimeriez-vous aussi ? Mon humeur vous revient-elle ? On fait de moi ce que l’on veut. Vous serez si heureuse, vous aurez tant de bon temps, que vous n’en saurez que faire. Allons, est-ce marché fait ? Je suis pressé ; car vos yeux sont si vite en besogne ! Finissons-nous,