Par mille raisons… parce que je ne pourrai jamais avoir de l’amour pour la Comtesse ; si elle ne voulait que de l’amitié, je serais à son service ; mais n’importe.
Eh ! qui est-ce qui te prie d’avoir de l’amour pour elle ? Est-il besoin d’aimer sa femme ? Si tu ne l’aimes pas, tant pis pour elle ; ce sont ses affaires et non pas les tiennes.
Bon ! mais je croyais qu’il fallait aimer sa femme, fondé sur ce qu’on vivait mal avec elle quand on ne l’aimait pas.
Eh ! tant mieux quand on vit mal avec elle ; cela vous dispense de la voir, c’est autant de gagné.
Voilà qui est fait ; me voilà prêt à exécuter ce que tu souhaites. Si j’épouse la Comtesse, j’irai me fortifier avec le brave Lélio dans le dédain qu’on doit à son épouse.
Je t’en donnerai un vigoureux exemple, je t’en assure ; crois-tu, par exemple, que j’aimerai la demoiselle de Paris, moi ? Une quinzaine de jours tout au plus ; après quoi, je crois que j’en serai bien las.
Eh ! donne-lui le mois tout entier à cette pauvre