de la marchandise de chien ; voilà mon dernier mot, et je m’en vais tout droit trouver la Princesse et mon maître ; peut-être récompenseront-ils le dommage que je souffre pour l’amour de ma bonne conscience.
Comment ! tu vas trouver la Princesse et ton maître ! Et d’où vient ?
Pour leur compter mon désastre, et toute votre marchandise.
Misérable ! as-tu donc résolu de me perdre, de me déshonorer ?
Bon, quand on n’a point d’honneur, est-ce qu’il faut avoir de la réputation ?
Si tu parles, malheureux que tu es, je prendrai de toi une vengeance terrible. Ta vie me répondra de ce que tu feras ; m’entends-tu bien ?
Brrrr ! ma vie n’a jamais servi de caution ; je boirai encore bouteille trente ans après votre trépassement. Vous êtes vieux comme le père à trétous2, et moi je m’appelle le cadet Arlequin. Adieu.
Arrête, Arlequin ; tu me mets au désespoir, tu ne sais pas la conséquence de ce que tu vas faire, mon