comédie va dissiper. Allons vite, qu’on s’y prépare ! On dit que la pièce est un impromptu ; je veux y jouer moi-même ; qu’on tâche de m’y ménager un rôle. Jouons-y tous, et vous aussi, ma fille.
Laissons-les, ma mère ; voilà tout ce qu’il nous reste à faire.
Je ne serai pas une grande actrice, je n’en serai que plus réjouissante.
Vous joueriez à merveille, madame, et votre vivacité en est une preuve ; mais je ferais scrupule d’abaisser votre gravité jusque-là.
Que cela ne vous inquiète pas. C’est Merlin qui est l’auteur de la pièce ; je le vois qui passe ; je vais la lui recommander moi-même. Merlin ! Merlin ! approchez.
Eh ! non, madame, je vous prie.
Souffrez qu’on la joue, madame ; voulez-vous qu’une comédie décide de mon sort, et que ma vie dépende de deux ou trois dialogues ?
Non, non, elle n’en dépendra pas.