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Scène XX.
LE PRINCE, HERMIANE, MESROU, CARISE, MESRIN, ÉGLÉ, AZOR, ADINE, MESLIS, DINA.
HERMIANE, entrant avec vivacité.
Non, laissez-moi Prince ; je n’en veux pas voir d’avantage ; cette Adine et cette Églé me sont insupportables ; il faut que le sort soit tombé sur ce qu’il y aura jamais de plus haïssable parmi mon sexe.
ÉGLÉ.
Qu’est-ce que c’est que toutes ces figures-là, qui arrivent en grondant ? Je me sauve.
CARISE.
Demeurez tous, n’ayez point de peur ; voici de nouveaux camarades qui viennent ; ne les épouvantez point, et voyons ce qu’ils pensent.
MESLIS, s’arrêtant au milieu du théâtre.
Ah ! Chère Dina, que de personne !
DINA.
Oui, mais nous n’avons que faire d’elles.
MESLIS.
Sans doute, il n’y en a pas une qui vous ressemble. Ah ! c’est vous, Carise et Mesrou ; tout cela est-il hommes ou femmes ?
CARISE.
Il y a autant de femmes que d’hommes ; voilà les unes, et voici les autres ; voyez, Meslis, si parmi les