votre place, pourtant, Monsieur, je m’y résoudrais. Qui est-ce qui le saura ? Je vous garderai le secret. Je m’en vais, car j’ai de la peine à voir qu’on vous maltraite.
Qu’est-ce que c’est que ce discours ?
C’est une étourdie qui parle : mais il faut qu’à mon tour la vérité m’échappe, Monsieur, je n’y saurais résister. C’est que votre petit jargon de galanterie me choque, me révolte, il soulève la raison : c’est pourtant dommage. Voici Dorimène qui approche, et à qui je vais confirmer tout ce que je vous ai promis ; et pour vous, et pour elle.
Scène VI
DORIMÈNE, HORTENSE, ROSIMOND
Je ne suis point de trop, Madame, je sais le sujet de votre entretien, il me l’a dit.
Oui, Madame, et je l’assurais que mon père et moi n’oublierons rien pour réussir à ce que vous souhaitez.
Ce n’est pas pour moi qu’il souhaite, Madame, et c’est bien malgré moi qu’il vous en a parlé.
Malgré vous ? Il m’a pourtant dit que vous l’en aviez prié.