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on retire… couci, couci, et qu’il baise avec un appétit qui me désespère ; je l’ai laissé comme il en retenait une sur qui il s’était déjà jeté plus de dix fois, malgré qu’on en eût, ou qu’on n’en eût pas, et j’ai peur qu’à la fin elle ne lui reste.
ROSIMOND
et
DORIMÈNE
, riant.
Hé, hé, hé…
ROSIMOND
Cela est pourtant vif !
FRONTIN
Vous riez ?
ROSIMOND
, riant, parlant de Dorimène.
Oui, cette main-ci voudra peut-être bien me dédommager du tort qu’on me fait sur l’autre.
DORIMÈNE
, lui donnant la main.
Il y a de l’équité.
ROSIMOND
, lui baisant la main.
Qu’en dis-tu, Frontin, suis-je si à plaindre ?
FRONTIN
Monsieur, on sait bien que Madame a des mains ; mais je vous trouve toujours en arrière.
DORIMÈNE
Renvoyez cet homme-là, Monsieur ; j’admire votre sang-froid.