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Scène V

MARTON, FRONTIN


MARTON

, éclatant de rire.

Ah ! ah ! ah ! ah !

FRONTIN

Ah ! ah ! ah ! ah !

MARTON

Ah ! Mon ingénuité te charme-t-elle encore ?

FRONTIN

Non, mon admiration s’était méprise ; c’est ta malice qui est admirable.

MARTON

Ah ! ah ! pas mal, pas mal.

FRONTIN

, lui présente la main.

Allons, touche-là, Marton.

MARTON

Pourquoi donc ? ce n’est pas la peine.

FRONTIN

Touche-là, te dis-je, c’est de bon cœur.

MARTON

, lui donnant la main.

Eh bien, que veux-tu dire ?

FRONTIN

Marton, ma foi tu as raison, j’ai fait l’impertinent tout à l’heure.

MARTON

Le vrai faquin !

FRONTIN

Le sot, le fat.