Oh ! de tant de choses ! Par exemple, il n’y a plus de tranquillité dans le mariage ; vous ne sauriez laisser la tête des maris en repos ; vous mettez toujours après leurs femmes quelque chasseur qui les attrape.
Et moi, je vous dis que mes chasseurs ne poursuivent que ce qui se présente.
C’est-à-dire que les femmes sont bien aises d’être courues ?
Voilà ce que c’est. La plupart sont des coquettes, qui en demeurent là, ou bien qui ne se retirent que pour agacer ; qui n’oublient rien pour exciter l’envie du chasseur, qui lui disent : mirez-moi. On les mire, on les blesse, et elles se rendent. Est-ce ma faute ? Parbleu ! non ; la coquetterie les a déjà bien étourdies avant qu’on les tire.
Vous direz ce qu’il vous plaira. Ce n’est point à moi à vous donner des leçons ; mais prenez-y garde : ce sont les hommes, ce sont les femmes qui crient, qui disent que c’est vous qui passez les contrats de la moitié des mariages. Après cela, ce sont des vieillards que vous donnez à expédier à de jeunes épouses, qui ne les prennent vivants que pour les avoir morts, et qui, au détriment des héritiers, ont tout le profit des funérailles. Ce sont de vieilles femmes