Acte III
Scène première
LA COMTESSE, FLORIS, LE COURTISAN, FONTIGNAC, SPINETTE, BLAISE
, au Courtisan.
Oui, mon frère, rendez-vous aux exemples qui vous frappent ; vous nous voyez tous rétablis dans l’état où nous étions ; cela ne doit-il pas vous persuader ? Moi qui vous parle, voyez ce que je suis aujourd’hui ; reconnaissez-vous votre sœur à l’aveu franc qu’elle a fait de ses folies ? M’auriez-vous cru capable de ce courage-là ? Pouvez-vous vous empêcher de l’estimer, et ne me l’enviez-vous pas vous-même ?
Eh ! morgué, il n’y a qu’à ouvrir les yeux pour nous admirer, sans compter que velà Mademoiselle qui est la propre fille du Gouverneur et qui n’attend que la revenue de votre parsonne pour vous entretenir de vos beaux yeux : ce qui vous sera bian agriable à entendre.
Oui, donnez-moi la joie de vous voir comme je m’imagine que vous serez. Sortez de cet état indigne de vous, où vous êtes comme enseveli.