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Scène VIII
LA COMTESSE, PARMENÈS
PARMENÈS
Je suis charmé, Madame, des noms caressants que ma sœur vous donne, et de l’amitié qui commence si bien entre vous deux.
LA COMTESSE
Je n’ai rien vu de si aimable qu’elle, et… toute sa famille lui ressemble.
PARMENÈS
Nous vous sommes obligés de ce sentiment ; mais vous avez, dit-on, un secret à me confier.
LA COMTESSE
soupire.
Hem ! oui.
PARMENÈS
De quoi s’agit-il, Madame ? Serait-ce quelque service que je pourrais vous rendre ? Il n’y a personne ici qui ne s’empresse à vous être utile.
LA COMTESSE
Vous avez bien de la bonté.
PARMENÈS
Parlez hardiment, Madame.
LA COMTESSE
Les lois de mon pays sont bien différentes des vôtres.
PARMENÈS
Sans doute que les nôtres vous paraissent préférables ?