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la force que je sens naître en moi ce soir, alors je m’écraserai sous Sa volonté. Mais pas avant.

Une demi-heure encore. Dans la maison toute silencieuse, Odette prépare notre départ. Elle portera cette cape que je lui vis la première fois, lorsqu’elle s’en vint au presbytère. Elle frappera à notre porte, et c’est moi qui lui ouvrirai. Elle s’avancera vers la lumière. Elle s’assiéra, mais à l’aube, à la première aube, sur les falaises, par le grand vent qui courbera les herbes…

Il est onze heures.