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JÏ7,* Du Afofwement des Eaux. ’ On peut juger encore de la lenteur de Jafoitie des premières gouttes d eau , lorf que les tuj^aux ibnt»uniforn)ément larges , par l’expérience fuivante. Ayez un tuyau. Recourt é de ipuj pieds 4^ ha^te^ircoTO- ixie C D G d’égale largeur pîçir ;tput, verfex de T^au par tC jufques à cC ; qu’elle xo^lc par. G , fermez Je bout <î , & acheYC ?5 xl’empUr le Xjiiyau jufques à C > ,met- tez enfiiite rautrç doigt fur ce 4>out, & ouvrez le ^boUiC " G , leau ne cou- lei^ point û le «fuyau n*a que ; ou 4 lignes de largeur } levez le doigt qui ferme le bout C , & le remette :^, tres-promptement , Teau ne jailr ’lira par G qu’a 4 on 5 lignes de hauteur» ^u lieu que fi le tuyau C P çft beaucoup plus large queroaverturcG, par exemple s’il a 9 Jiigiies de largeur , & l’extre^iiti 2 ou } lignes, & que yous ouvriers & re- fermiez avec la même prpmptimde U petite ouverture en G , les gouttes à*cz^ fm fortiront par G y jailliront jufques ^ fott |)rejs de la hauteur/ C. Yqus jçonnokxcf^