Page:Marino - La Première nuit du mariage, 1883.djvu/21

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 21 —

Belmont. — Eh bien, alors, retire tes jambes, j’essayerai d’une autre manière (il descend du lit et s’approche de la table).

Sophie. — Que fais-tu, mon cher, dois-je rester comme cela ?

Belmont. — Mets-toi à ton aise, ma vie, je te rejoindrai, dans un moment ; je suis en train de frotter ma pine avec une pommade de cold-cream pour la rendre plus glissante ; cela nous épargnera de la peine à tous les deux.

Sophie. — Je tremble ; je sais qu’il me tuera !

Belmont. — Ma chère petite femme pourquoi es-tu si craintive ? Je ne te ferai aucun mal, je t’assure ; allons, essayons encore une fois. Écarte les cuisses et enveloppe-moi entre tes jambes ; maintenant prends ma pine et guide-la, mon amour !

Sophie. — Je ne peux pas être si impudente.

Belmont. — Il le faut, car autrement nous ne ferons rien et quelle honte aurais-je si une épouse si jolie devait quitter la couche nuptiale encore vierge !