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les yeux pensifs, perdus sur la mer.) Ça ne te va pas, Mary ?…

MARY

Oh ! mon John !… Il faut bien que je voie auparavant M. Paul de Rozières !…

JOHN

Tu ne le verras pas !

MARY

Je ne puis pas.. Je ne puis pas !…

JOHN

Et pourquoi donc ?… Je veux… j’exige que tu ne le reçoives pas, ce monsieur !… J’ai bien le droit de t’imposer mon désir… Et te voilà prête à me donner une vive douleur pour satisfaire un simple caprice !…

MARY

Non, non, ce n’est pas une douleur que je te donne ! Et ce n’est pas d’un caprice qu’il