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Je dédie ce livre d’amour
À MES FOSSOYEURS
pour qu’au dernier soir
sous la chair lasse et auguste
d’un beau ciel printanier
et parmi la bousculade
des croix soûles et des herbes passionnées
ils veuillent bien ne pas secouer mon corps
en songeant aux lèvres féminines
qui l’ont embaumé de volupté
religieusement
F.-T. M.