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NOTICE.

qui a été publiée à la suite du Phèdre par M. Frédéric Schwabb[1]. Fabricius, qui n’avoit connu que soixante fables de Romulus, dit qu’elles étoient composées depuis plus de 500 ans[2].

Dans son introduction, Marie parle de ce Romulus, de son fils, et donne au premier le titre d’empereur. Après avoir fait remarquer combien d’avantages il résulte pour les hommes instruits qui peuvent s’occuper à extraire dans les ouvrages des anciens philosophes, les proverbes, les sentences, les fables, les moralités qu’ils contiennent pour l’instruction de leurs semblables, afin de les conduire dans les sentiers de la vie et les amener à la vertu, elle ajoute que l’empereur Romulus a suivi ce plan avec succès pour régler la conduite et les actions de son fils. Vincent de Beauvais, contemporain de Marie y fait aussi mention de ce

  1. Voyez la notice sur Romulus, qui se trouve à la suite de celle-ci.
  2. Bibliothèque latinica, lib. ii, cap. III.

    Le manuscrit du museum Britannicum, n° 15, A. VII, contient cinquante-six fables qui ont été écrites vers le commencement du XIIIe siècle. Il est annoncé dans la préface, qu’elles ont été traduites de grec en latin par l’empereur Romulus.