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NOTICE.

moine de l’ordre de Cîteaux, dans le duché de Lancastre. Ce dernier ce nommoit Jocelin et florissoit vers la fin du XIIe siècle[1]. Ces deux derniers textes latins se trouvent souvent dans les grandes bibliothèques[2]. Un trouverre Anglo-Normand, qui ne se nomme pas, mais qui étoit contemporain de Marie, s’est emparé du sujet de ce conte et l’a mis en vers françois[3]. Le Grand d’Aussy l’a traduit en prose[4] d’après la version de Marie.

Ce poëme a été depuis mis en vers an-

  1. Catalogue des manuscrits de Cambis, p. 420.
  2. Cette fable a été adoptée par l’historien Mathieu Paris sous l’année 1153. On la trouve également dans quelques bréviaires anciens, puis dans le roman de Guérin-Mesquin, lequel fait partie de la Bibliothèque bleue.
  3. Man. bibliothèque Harléiène, n° 273. Cette version qui renferme à-peu-près 700 vers, n’existe point parmi les manuscrits de la bibliothèque du Roi.
  4. Fabliaux in-8o, tom. IV, p. 71.