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DE MARIE DE FRANCE.

CONCLUSION.

Au finement de cest escrit[1].
K’en Romanz ai turné et dit,
Me numerai par remembraunce ;
Marie ai num, si sui de Fraunce.
Puet bien estre ke Clers plusur
Si prenreient sot eus mun labur ;
Ne voil ke nus sor lui le die
Cil uvre mal qui sei ublie.
Pur amur le cumte Willaume[2],
Le plus vaillant de cest royaume,10
M’entremis de cest livre feire
E de l’Angleiz en Roman treire[3].
Ysopet apeluns ce livre
Qu’il traveilla et fist escrire ;
De Griu en Latin le turna.
Li rois Henris qui moult l’ama[4]
Le translata puis en Engleiz

  1. En terminant cet ouvrage.
  2. Le comte Guillaume Longue-Épée.
  3. De le traduire de l’anglois en françois.
  4. Voyez la dissertation sur Marie, tom. Ier, p.