Page:Marie de France - Poésies, éd. Roquefort, II, 1820.djvu/392

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
382
POÉSIES

FABLE XCVI.

Autre dou Vileins et de sa Fame.
alias
D’un Hume qui aveit une Fame tencheresse[1].

[a]Dun Vilein cunte qui aveit
Une Fame ke mult cremeit[2] ;
Qar el esteit mult felenesse[3]

  1. La Fontaine, liv. III, fab. xvi. La femme noyée.

    Les Instructions du chevalier de la Tour-Landry à ses filles. Voyez Académie des inscriptions, tom. XX, Mémoire par Caylus.

    Le Grand d’Aussy, Fabliaux in-8o, tom. II, p. 330 ; tom. IV, p. 161.

  2. Craignoit.
  3. Car elle étoit fausse, méchante et hargneuse.
Variantes.
  1. D’un home conte qui avoit
    Une feme que molt haoit,
    Car ele estoit moult tenceresse
    De male guise felenesse.