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POÉSIES
FABLE LXXXVIII.
Des dui Lox[1].
Doi Leus fors d’un bos s’encuntrèrent,
Là s’arresturent si pallèrent,
Que nus Huns nès osoit atendre[2],
- ↑ La Fontaine, liv. X, fab. vi. Le Loup et les Bergers.
Idem, liv. XII, fab. ix. Le Loup et le Renard.
Cette fable est sans doute imitée de Pilpay, voyez la fable lxxiii : Dou Lox qui jura par serment ; elle a quelque rapport avec le fabliau de La Confession du Renard, manuscrit n° 7318, dont le Grand d’Aussy a donné la traduction, Fabliaux in-8o, tom. Ier, p. 383. Voyez pour cette fable, le même ouvrage, tom. IV, p. 207.
- ↑ Atendre, voir, rencontrer ; ce verbe signifioit aussi attendre, écouter. Dans la Champagne, entre Nogent-sur-Seine et Troyes, on se sert communément du verbe écouter, dans la signification d’attendre. Traversant le pont de Nogent, j’y rencontrai le receveur des droits réunis, qui étoit seul ; lui ayant demandé ce qu’il faisoit ; il me répondit : J’écoute M. un tel qui doit me conduire à Villenoxe où nous avons affaire.
Variantes.
- ↑
Nus hum ne les osast atendre
Car il se sevent bien défendre.