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POÉSIES
FABLE LIX.
Dou Lion qui manda le Werpil[1].
Uns Liuns fu mult deshaitiez[2],
De mal souspris et empiriez ;
Tutes les Bestes i alèrent,
Entr’aus distrent et esgardèrent
K’um le devreit médichiner
Se nus en seit cunseil truver.
Au Verpill dirent li plusur[3],
Qui des Bestes set le retur,
Et as Oisiaus refait parler
Mécine querre et demander.
- ↑ La Fontaine, liv. VIII, fab. iii, le Lion, le Loup, et
le Renard.
Pidpay, Contes indiens, tom. I.
AEsop., fab. lxxii.
Roman du Nouveau Renard, manuscrit, n° 7615.
- ↑ Languissant, taciturne.
- ↑ Le renard, au rapport des animaux.
Variantes.
- ↑
Au gourpill se tindrent plusor.