tous les romans fournissent la preuve de ce fait. Mais rien n’est immuable dans le monde, et les Lais bretons, après avoir long-temps brillé d’un grand éclat, furent négligés. On altéra ses formes, et son nom fut donné à des pièces qui n’avoient aucun rapport avec ce genre de poësie. Pour mieux faire sentir les différents changements que cette composition a essuyés, il faudroit rapporter celles qui n’ont pas été imprimées ou traduites, et indiquer les autres.
Les Lais composés par Marie, sont en assez grand nombre ; M. de la Rue en a fait connoître dix ; j’en ai découvert quelques-autres qui completteront son travail.
I. Le Prologue[1].
II. Lai de Gugemer, fils d’Oridial[2], seigneur de Léon, en Basse-Bretagne[3] ; Le Grand d’Aussy en a donné une analyse[4].
III. Lai d’Équitan, seigneur de Nantes[5].