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NOTICE

phes[1], n’ont pas eu connoissance des Lais de Marie, et n’ont parlé que de ses fables.

  1. Fauchet, Œuvres, p. 579. — La Croix du Maine, Bibliothèque franç., t. II, p. 89. — Du Verdier, ibid., t. V, p. 23. — Pasquier, Recherches des recherches, t. I, liv. VIII, ch. I, p. 754. — Du Cange, Glossarium med. et infim. lat., t. V, p. 532. — Massieu, Hist. de la poésie françoise, pag. 157. — Histoire littéraire des femmes françoises, t. I, p. 32. — Dictionnaire historique, IXe éd., art. Marie de France. — Madame Fortuné Briquet, Dict. des Femmes célèbres. — Mademoiselle de Kéralio (femme Robert), Collection des meilleurs ouvrages françois composés par des femmes, tom. II, pag. 4. — Le Petit Magasin des Dames, Ve année (1807), pag. 1—8. — L’abbé Guillon, dans son édition des Fables de la Fontaine ; Paris, an XI (1803), 2 vol. in-8o. — Poésies de Clotilde de Surville, Préface, p. xxxi et xcix. On ne peut rassembler plus d’erreurs et plus de faussetés que ne l’a fait M. de Surville, dans les deux articles qu’il a donnés sur Marie. En rapportant l’épilogue qui termine les fables, il s’est non-seulement permis de couper et de retrancher suivant son bon plaisir, mais encore d’altérer le texte et de composer des vers qu’il attribue à notre poëte. En comparant la fable de la Mors et de li Bosquillon avec celle que je publie, on sera bientôt convaincu de la supercherie, et je pense qu’on sera réellement affecté de voir qu’un auteur, d’ailleurs recommandable, ait employé des moyens aussi condamnables pour tromper le public.