sible… J’ai toujours approuvé votre révolte de femme. Je vous ai tout accordé sur la guerre, son absurdité, son inutilité… De même que vous m’accordiez que, tant qu’elle demeure possible, il n’y a rien à faire pour un homme qu’être pacifiste ou soldat, et peut-être même les deux ensemble, avec la même passion, la même fureur, le même don entier de son être, dans la vie et dans la mort. N’est-ce pas ce que vous me disiez, lors de nos premières sorties dans le jardin des Lazaristes ?
Eh bien, que penseriez-vous d’une femme qui, au moment où les nuages s’amoncellent dans les chancelleries, viendrait vous demander votre démission ?
Je n’y suis pas. Vous exigeriez…
Si je l’exigeais, que répondriez-vous ?
C’est que vous ne seriez plus la même femme…