n’était pas cela… c’était pire… (Mabel ne quitte Pas des yeux le portrait de la cheminée.) Le crime était pire… mais l’assassin m’échappait ! … Si anonyme, si formidable, si insaisissable qu’il soit… je vengerai le martyre de mon frère ! Moi aussi, je dirai : Je ne veux plus, je m’oppose… (Mabel a fermé les yeux, elle garde une attitude de recueillement et de douleur.) Lady Mabel, croyez-vous qu’il y ait quelque chose à faire en ce pays-ci ?
Beaucoup. Plus que nulle part ailleurs.
Sans disposer d’une fortune comme la vôtre, moi aussi je suis un héritier de la guerre… L’héritage de mes frères me fait riche ; (rude) ces fortunes-là, on ne les dépense pas comme les autres… je n’en veux rien conserver.
Je vous comprends. Soyez tranquille. Vous en aurez l’emploi. En France aussi vous poserez des premières pierres.
Le sacrifice est immense, plus dur que