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Marguerite, brusque.

On l’aurait à moins !

Jean

Et vous vous voulez que j’assiste à ça… Mais je vous aime, moi, Maman. Est-ce que je ne peux pas apporter un peu de douceur dans votre vie ?

Marguerite

Il y a une grande douceur, c’est le passé… et tu en es, toi aussi, mon petit Jean ?… Je t’aime parce que tu es des leurs. Mais le Jean d’après, comme le moi d’après… ça n’existe plus. C’est encore comme les livres, je ne peux plus fixer mon attention… Ne me demande pas cela.

(Jean a réussi à la faire asseoir, il est à genoux par terre et l’entoure de ses bras.)

Marguerite, sans trop de douleur.

Ils étaient si joliment tes grands frères !… Ils disaient : « Maman votre fils… » comme si, enfant, tu étais plus près de la femme… J’étais si tranquille avec eux… il ne pouvait rien t’arriver… au moment de tomber dans l’eau, ou trop près du feu, toujours une en-