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qu’un cri, un cri d’horreur et de révolte, un cri désespéré, un cri vengeur, un cri de ralliement pour tous les efforts, pour toutes les violences…

Delisle, froid et dur.

Alors, je suis bien tranquille. Jamais Peltier ne vous épousera.

(Il se dirige vers la porte.)

Mabel, affirmative, mais douloureuse.

Jamais il ne m’épousera !


Scène 3

PELTIER, MABEL, JEAN, qui quitte la scène après quelques répliques.
Peltier, entrant, des journaux froissés dans les mains.

Il n’y en a que pour votre ami. Cet homme est décidément une force… Il a tout soulevé… et sans le moindre jeu d’éloquence… Son rapport n’est que faits, il n’est que précisions ! Ah ! les beaux réalistes que l’on possède chez vous ! … Quel plaisir de voir fonctionner une tête bien faite… Moi-même je me suis emballé !