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cédé au moyen duquel on dompte en quelques minutes le cheval le plus rétif et le plus farouche. Si ce moyen peut être employé par tout le monde avec le même succès, et si l’effet qu’il produit exerce une influence sur le moral du cheval pendant toute son existence (quoique les chevaux de cette nature ne soient que de rares exceptions, et qu’en les dressant dès leur jeune âge on évite la rétivité), je trouve cependant que cette découverte est digne d’une haute attention. Elle viendrait en aide au dressage en abrégeant sa durée, et par ce moyen on arriverait à en dresser un nombre beaucoup plus considérable. Quel est l’amateur de chevaux qui reculerait, après avoir fait la dépense onéreuse d’un cheval, devant un léger sacrifice pour le faire dresser ? Car le cheval qui n’est pas dressé, au lieu d’être un objet de luxe pour son maître, devient ridicule et de peu d’utilité.

Je fais donc les vœux les plus sincères, dans l’intérêt du progrès, pour que ce procédé ne soit pas une chimère, qu’il renferme les avantages que je viens de signaler, et qu’il ne soit bientôt plus un mystère pour personne.