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INTRODUCTION.

dépenser une force égale à vingt livres ; quinze » pour l’impulsion et cinq pour le ramener. Si les ›jambes dépassent leur effet, il faut que les mains » augmentent le leur dans les mêmes proportions. » L’emploi de vingt livres de forces dans les jambes, pour porter le cheval en avant au pas, et cinq livres dans la main, est un moyen infaillible pour le mettre sous lui du devant ; l’impulsion en avant se trouvant combattue par une impulsion rétrograde, force les membres antérieurs à se placer en arrière de la ligne verticale. Dans cette position, le cheval arrive tout naturellement à être sous lui du devant, et il rejette la plus grande partie de son poids sur ses épaules ; pour se soustraire aux cinq livres de forces qu’on emploie sur ses barres, il s’encapuchonne, et se place derrière la main, ce qui devient une fatigue continuelle pour le cavalier. Pour qu’un cheval se conserve léger à la main, il suffit de le faire marcher au pas d’équilibre, et de le faire partir et arrêter en diminuant graduellement la force jusqu’à ce qu’il parte et s’arrête sur un centigramme de forces de la main et des jambes.

29 « La difficulté qu’éprouve le cheval pour se con>> server uni à l’allure du trot, provient presque tou>> jours de l’arrière-main, soit que cette partie ait » une construction faible, ou que les ressources trop supérieures de l’avant-main en paralysent les res- 32