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INTRODUCTION.

l’idée que les luttes ne proviennent que d’une cause physique ; comment concilier de telles contradictions ? Le bon sens ne peut admettre que tous les jeunes chevaux aient des défauts physiques de nature à provoquer des défenses. En admettant que chaque cheval ait une conformation particulière, c’est rendre l’art et la science impossibles ; car il faudrait créer une nouvelle théorie à la naissance de chaque cheval, ou admettre que le tact seul est l’art et la science. Des opinions aussi exclusives ne sont fondées sur rien de vrai, car si les défauts physiques provoquent des défenses, il en est de même d’un mauvais moral. Il arrive aussi quelquefois que des chevaux parfaitement conformés ont un très-mauvais moral, et que des chevaux ayant des défauts physiques sont très-doux de caractère. On ne peut donc jamais être absolu en parlant des chevaux, et en fait de conformation, les différences sont très-restreintes ; il y a en général très-peu de conformations dont la différence exerce une influence qui rende le dressage plus difficile, tels que l’épaule et le jarret droits, les reins longs et faibles, une tête mal attachée. « Les résistances ont leurs sources dans les con>> tractions occasionnées par les vices physiques, il » ne s’agit que de chercher les parties où s’opèrent » les contractions. "