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INTRODUCTION.

Je me contenterai donc de réfuter quelques-uns des faux principes des auteurs modernes. spal Une des causes du peu de progrès de la science hippique, c’est que les hommes de l’art anciens et modernes ont considéré le cheval chacun sous un point de vue différent ; il est en outre facile de remarquer, en lisant leurs ouvrages, qu’ils se sont occupés généralement beaucoup plus de l’équitation que de la science du cheval : c’est ce qui explique le

manque de théorie pratique. Combien l’étude du cheval a donné lieu à de graves erreurs ! Chaque fois qu’un homme croyait avoir la science infuse, il devenait, sans s’en apercevoir, le jouet d’une fiction. Je citerai à ce sujet l’exemple d’un homme auquel je reconnais du mérite, mais qui malheureusement s’est trompé sur certains points. Favorisée comme je l’ai été par mon talent, je n’ai pas à craindre qu’on puisse supposer de ma part la plus petite jalousie. SYEMPOS

En Russie, la proposition de m’envoyer dans une école de cavalerie fut faite à dix heures du matin, et à deux heures l’ordre était signé de Sa Majesté l’empereur Nicolas. En France, une proposition semblable fut faite à onze heures du matin, et le lendemain à la même heure l’ordre était signé de Sa Majesté l’empereur Napoléon. En Angleterre, la même proposition fut faite, et le lendemain je reçus la ré- 2.