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INTRODUCTION.

de l’art fort habiles, j’ai été bien convaincue qu’il existait une lacune dans l’instruction, car les uns me disaient « Faites comme moi, » et les autres : « Il est indispensable de se fourvoyer avant d’arri » ver à obtenir quelques bons résultats ; ce n’est qu’avec le temps, le tact, la pratique, qu’on finit » par arriver ; » et pas un ne me donnait un moyen. Je ne pouvais mettre un seul instant leur loyauté en doute ; car parmi ces professeurs, il y avait des hommes de talent, et quoique déjà d’un certain âge, il leur arrivait encore de se fourvoyer de temps en temps. Ne prévoyant donc pas que toute une existence pût suffire pour arriver de prime abord avec de tels principes, je n’eus pas le courage de me fourvoyer plus longtemps, et je me mis à l’œuvre pour trouver des moyens plus méthodiques que le tact ; car il n’appartient qu’à une bien minime partie du genre humain, et encore subit-il souvent une variabilité, selon l’influence des impressions plus ou moins nerveuses, dans lesquelles on se trouve. Dans une méthode, il ne doit donc jamais être de la moindre utilité arriver au succès. 39

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J’ai beaucoup voyagé pour étudier et comparer les divers modes d’équitation et les différentes races de chevaux ; mon amour pour la science du cheval m’a conduite à en faire une étude approfondie jusdans ses détails les plus minutieux. Dans chaque que