Page:Marie - Dressage par le surfaix-cavalier des chevaux de cavalerie, d'attelage et de course en six et douze leçons, 1858.pdf/14

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
4
INTRODUCTION.

n’est pas à mon sexe que je dois cet honneur, mais bien à la loyauté d’hommes impartiaux, qui ont eu la noble courtoisie de me rendre justice ; aussi c’est avec la plus grande confiance que je viens placer mon œuvre sous votre puissante protection, étant persuadée d’obtenir les suffrages de la grande majorité des hommes compétents en cette matière, et que si la minorité fait quelques critiques, elles ne tourneront qu’au profit de la science, car j’y répondrai par des faits.

Si on fait quelques critiques grossières, je dédaignerai d’y répondre, ayant la conviction, que le public éclairé reconnaîtra avec son bon sens, que c’est l’œuvre de l’envie et de la jalousie et que cette critique émane d’hommes qui ne méritent aucune considération dans toutes les circonstances de la vie, l’homme d’honneur bien élevé ne se sert jamais de l’injure envers personne.

Ma profonde conviction, en écrivant, m’impose le devoir de combattre des opinions erronées et des raisonnements dépourvus de logique, émis par certains auteurs. Je les prie donc d’être assez bienveillants lorsqu’en lisant cet ouvrage ils rencontreront quelques-uns de leurs principes combattus par moi, de ne pas y voir une critique malveillante, mais une opinion inspirée par l’amour de la vérité.

Si dans le cours de cet ouvrage j’émets quelques