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INTRODUCTION.



Je prie mes lecteurs de vouloir bien se convaincre d’une vérité, c’est qu’en écrivant cet ouvrage, je n’ai cédé qu’à la puissance irrésistible d’une grande passion pour la science du cheval et l’art de l’équitation ; mais que je n’ai jamais eu l’idée de vouloir empiéter, en quoi que ce soit, sur vos droits, Messieurs, devant lesquels, au contraire, je m’incline avec respect, persuadée que si Dieu a donné en partage à votre sexe la force morale et physique, c’est pour que vous protégiez tous les êtres faibles et particulièrement la femme, lorsqu’elle a le malheur d’avoir quelques bonnes idées. Je dis malheur, parce que la nature ne lui a donné aucun moyen de les faire prévaloir ; ainsi donc, si ma nouvelle méthode du surfaix-cavalier a été adoptée dans plusieurs grandes armées et par toutes les personnes intelligentes et de haut mérite, auxquelles je l’ai démontrée, ce