Page:Marie-Victorin - Croquis laurentiens, 1920.djvu/309

Cette page a été validée par deux contributeurs.
301
LA CHANSON DE LA NEIGE

de nous-mêmes des décombres d’espérances, des cadavres de bonheurs sur quoi tisser ses faciles suaires. La neige retrouve taries des sources qu’elle avait laissées jaillissantes ; elle trouve des rides établies sur les ruines des sourires !…

La neige tombe, muette et blanche, la neige tombe sur nos cœurs !…