Cette page a été validée par deux contributeurs.
LA CHANSON DES LIARDS
I
orsque l’hiver a banni les oiseaux, éteint la chaude lumière des fleurs et la voix claire des ruisselets, à côté des dômes dépeuplés des ormes, vous nous restez, liards, réfugiés dans un silence
émouvant, vos grands bras verruqueux épandus dans l’air ennemi, jetant à la rafale les fragiles phalanges de vos doigts ! beaux grands vieillards toujours tremblants !…