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CROQUIS LAURENTIENS
Là, les anciens devisaient du ménage,
Avec amour contemplaient leurs enfants
Qui réveillaient les échos du village
Par leurs refrains et leurs amusements.
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Deux voix
La vie alors, coulait douce et paisible,
Au vieux Grand-Pré, dans notre cher pays,
Lorsque soudain, notre ennemi terrible,
Nous abreuva de malheurs inouïs (bis) Refrain.
Hélas ! depuis, sur la terre étrangère,
J’erre toujours en proie à la douleur,
Car le destin dans sa sombre colère,
M’a tout ravi : mes amis, mon bonheur.
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Deux voix
Je ne vois plus l’ami de mon enfance,
À qui j’avais juré mon tendre amour,
Mais, dans mon cœur, je garde l’espérance
De le revoir dans un meilleur séjour (bis) Réf.
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Comme il y a un couvent au Havre-aux-Maisons,
tout le monde ici sait par cœur cette
simple cantilène. Malgré sa rhétorique un peu
laborieuse, il faut bien qu’elle réveille quelque
chose au fond des âmes, puisque je vois les lèvres
de ceux qui ne chantent pas répéter tout bas :
Évangéline ! Évangéline !